Porte : 17h – Concert : 17h30
Entrée : 20.- / Membres KVO, avs, ai, étu : 15.- / AG culturel : gratuit
Réservation : reservation@o-kvo.ch
PINK MOUNTAIN SAGAS
Jazz
Le KVO et son programme « BRIGING THE SARINE » est très heureux et flatté de pouvoir à nouveau inviter SARAH BUECHI et ses illustres complices.
« It’s rare enough to cross the so-called Swiss ‘Röstigraben’ as a Swiss-German musician, so I am very excited to play in the KVO, Neuchatel/Corcelles with PINK MOUNTAIN SAGAS… » – Sarah Buechi
Sarah Buechi – voix, Franz Hellmüller – guitare, Rafael Jerjen – contrebasse
Featuring
Andreas Gabriel – violon, Florian Gass – schwyzerörgeli
« Elle compose la musique du futur », titre Manfred Papst, critique de jazz zurichois, dans un portrait détaillé de la chanteuse Sarah Buechi, qui a vécu sept ans à Bangalore, Dublin, New York et Londres.
« … Buechi… s’est imposée ces dernières années comme une chanteuse de jazz très originale, qui intègre également des éléments de la musique classique européenne, de la tradition indienne et de la musique folklorique locale… » (Manfred Papst, Jazztipp der Woche, NZZ)
La chanteuse a étudié différents styles musicaux afin de développer de manière très personnelle la composition, la musique du monde et le jazz.
Ses concerts au Jazzfestival Berlin, au club de jazz londonien Vortex ou au Jazzmeile Jena avec l’orchestre philharmonique de Iéna montrent que Sarah Buechi propose une musique très originale, à la pointe des tendances actuelles.
Les légendes, avec leurs drames et leurs démons, sont la matière première dont se nourrissent les Pink Mountain Sagas. Un retour au pays, une tentative et une tentation. La tradition et l’art ne doivent pas nécessairement s’accorder. Et pourtant, cela demande à chaque fois un peu de courage. Les racines ont quelque chose d’intouchable.
À force d’écouter, la structure musicale s’éclaircit, comme le ciel s’élargit lorsque l’on se promène en haute montagne. La musique expressive transporte littéralement l’esprit attentif dans la région alpine accidentée de Glaris, où la chanteuse a grandi.
La guitare de Franz Hellmüller est un rocher dans une mer déchaînée. Les sons se dispersent comme des embruns, pour être ensuite propulsés par une inventivité sans limites.
Pendant ce temps, la basse de Rafael Jerjen suit avec précaution chaque mouvement de ses lèvres, avant de s’épanouir à son tour, sans toutefois s’éloigner de la structure de base qu’il a lui-même définie. On ne regrette donc pas l’absence de batterie.
La décision d’intégrer Florian Gass (remplace Kristina Brunner ce soir) avec son accordéon schwyzois et Andreas Gabriel au violon s’est avérée très judicieuse et cohérente. Tous deux sont aujourd’hui des éléments porteurs d’une musique folklorique suisse jeune, expérimentale et extrêmement vivante.
Lorsque des sonorités d’inspiration indienne s’immiscent comme un souffle dans l’action, l’accordéon schwyzois apparaît comme un écho lointain du double passé de Sarah Buechi. Les improvisations d’Andreas Gabriel, avec ses coups d’archet subtils, font résonner les Zäuerli d’Appenzell.
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